
La Ligue Professionnelle de football du Cameroun doit mériter son nom
● Maintenant que les lampions se sont éteints sur la première édition de ce qui, dans les faits, a été un autre championnat national de... [Lire la suite]
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02 Janvier 2012
● Le dernier feuilleton concernant la suspension de Samuel Eto'o et son adjoint Enoh Eyong ne doit pas nous éloigner des problèmes de fond qui plombent notre football. Au delà des primes et de la gestion des équipes nationales, l'organisation même du sport-roi dans le pays est à revoir.
Moukandjo, Mbia, Nkoulou... pour une nouvelle génération de Lions © OM.net
Ainsi, les Lionceaux au Mondial et les Lionnes aux Jeux olympiques de Londres, c'est beaucoup plus le talent et l'abnégation de sélectionneurs dévoués à leur tâche que le résultat d'un cursus précis.
À ce sujet, il est bon de critiquer sans vergogne les dirigeants actuels de la Fédération camerounaise de football et de trouver inadaptée l'action du ministère des sports, devenu depuis des décennies le ministère du football.
Ces critiques éparses devraient maintenant s'accompagner de propositions concrètes pour la renaissance globale d'une dicipline qui surfe sur des succès trop anecdotiques pour être la conséquence d'un véritable mouvement de fond.
Ceux qui ambitionnent de remplacer l'équipe Iya Mohammed en 2013 devraient déjà se mettre au travail et les dirigeants de clubs devraient mettre sur pied de véritables structures perennes maintenant que nous sommes passés à l'ère du professionnalisme. Ce n'est pas en se pavanant à la dernière minute que des farfelus pourront nous convaincre de leur sérieux.
Cela vaut aussi pour les responsables de centres de formation et d'académies diverses qui fleurissent sur le territoire national. Infestée de requins, cette mer de jeunes pousses doit être rapidement assainie car il se développe ici un phénomène inquiétant.
Il nous revient toutes les semaines des cas de jeunes camerounais vulgairement traînés dans des transactions de dupes où plusieurs "managers" se sont engagés dans une traite négrière qui ne dit pas son nom.
Tous les changements envisagés dans le bon sens devraient naturellement déboucher sur une dynamique de gestion bien huilée et des sélections réellement représentatives d'une nation "normale" avec des collectifs dirigés par des sélectionneurs compétents et conséquents.
L'histoire a tendance à bégayer mais jamais dans un seul sens. Si les conservatismes ont la peau dure, les révolutions justes en ont toujours raison. Que les architectes du renouveau de notre football sortent les outils et montent les planches à dessin. This is the time !
Léopold Nséké
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