
La Ligue Professionnelle de football du Cameroun doit mériter son nom
● Maintenant que les lampions se sont éteints sur la première édition de ce qui, dans les faits, a été un autre championnat national de... [Lire la suite]
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13 Février 2012
● On peut gagner pour avoir été le meilleur. On peut gagner pour avoir mieux préparé une échéance. On peut gagner sur un coup du sort. On ne peut cependant pas espérer gagner quand on n'en prend pas les moyens a minima.
Les Chipolopolos en choeur © Reuters
Avant d'être président de la Football Association of Zambia (FAZ), Kalusha Bwalya a été sélectionneur des désormais champions d'Afrique en titre. Son implication dans l'opération de reconstruction n'est donc pas à négliger. Cet homme a su user de son influence, de son aura pour permettre à deux générations de footballeurs d'en arriver à ce succès continental. Le tout avec humilité, jamais un mot plus haut que l'autre, ce gentleman a su tracer des pistes, explorer des chemins en mettant de l'avant les valeurs de son pays.
Sur le terrain, l'actuel sélectionneur, Hervé Renard, disait : "les Zambiens ne savent qu'une chose, c'est attaquer. Je n'ai fait que leur apporter un peu plus de rigueur pour qu'ils le fassent ensemble et qu'ils sachent aussi se défendre ensemble". Ce choix est celui qui revient de plus en plus à la mode à travers le monde. Le retour à l'avant-plan des Pays-Bas ou les succès de l'Espagne sont là pour nous rappeler que le football est d'abord un jeu. Quand on sait jouer et que l'on ne triche pas toujours, on peut gagner à coup sûr.
Le Cameroun retourne en piste à la fin de ce mois pour une nouvelle campagne qui devrait mener les Lions Indomptables à la toute proche CAN de 2013 prévue en Afrique du Sud. Si l'on veut que les turpitudes des trois dernières années ne se présentent plus, il faudra s'assurer de donner au collège d'entraîneurs de tous les paliers nationaux les moyens de leurs ambitions. Il faudra s'assurer de toujours disposer des meilleurs joueurs disponibles en les mettant dans les meilleures conditions d'expression.
Les Camerounais n'ont désormais qu'un seul adversaire à conjurer pour retrouver les chemins de la victoire : eux-mêmes. Suicide ou résurrection ? C'est à nous de voir.
Léopold Nséké
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