08 Octobre 2012

● Maintenant que les lampions se sont éteints sur la première édition de ce qui, dans les faits, a été un autre championnat national de première division, les initiateurs de cette ligue ainsi que les clubs doivent retourner sur la planche à dessin.

Cela pour mieux modeler les contours d'une compétition très incertaine qui a vu le sacre de l'Union sportive de Douala. Une compétition dont les clubs, au delà des changements de structure administrative, pataugent encore dans l'amateurisme le plus complet. On aura beau injecter des millions, tant que subsistera cette mentalité de mettre la charrue avant les boeufs, tout le monde courra droit à une perte certaine.

La pause inter-saison devrait donc permettre aux uns et aux autres de repenser leur fondations et leur projection dans le futur. Ils nous a été donné l'occasion de le dire sur ces écrans, toute profession doit disposer d'outils de base pour que les ressources humaines soient performantes et que, dans le cas présent, les spectateurs soient au rendez-vous. C'est la raison d'être fondamentale de ce type d'industrie.

Dans les conditions actuelles de l'économie camerounaise et des finances des citoyens, on ne demande pas d'investissements extraordinaires. Il faudrait juste COMMENCER par disposer de sièges administratifs, de terrains d'entaînement dignes de ce nom et offrir aux joueurs des centres ou foyers de rassemblement adéquats.

Aux autorités sportives de trouver également le moyen de se lier avec les services publics : municipalités, départements et régions pour initier des projets intégrés de développement sportifs. Ces derniers devant apparaître sous la forme de stades aux normes internationales. On n'attendra pas toujours d'avoir des complexes multisportifs pour la pratique de cette discipline.

Le football doit s'occuper du football et l'argent qu'il génére doit lui servi en tous points, surtout de la meilleure manière qui soit.

Léopold Nséké

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