
Classement FIFA : Pourquoi le Cameroun est-il mal classé ?
● La sentence du baromètre de la santé sportive des nations est tombée comme tous les mois et notre pays a atteint un seuil historique. Une... [Lire la suite]
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22 Décembre 2010
Oui, l'Espagne a la meilleure équipe nationale de football de la planète puisqu'elle est championne du monde; oui le Barça pratique le plus beau football du monde, non grâce à ces mallettes qui circulent dans les vestiaires, mais grâce aux génies qui le composent et qui lui ont permis de glaner des trophées, comme celui de champion d'Europe. Nous invitons donc ce royaume, de nature très chrétienne, à la révision de sa foi car les grâces divines, jadis vendues aux riches pour s'attirer les faveurs des dieux ont fini par diviser l'Église et créer d'autres courants puisque l'Eternel ne s'achète pas.
7 tires : le sacre de l'enfant-roi
Ce matin au réveil, ce n'est pas l'envie de protester contre ce genre d'insinuation malsaine qui manquerait aux honnêtes gens, hommes de foi et à tous ceux qui croient en l'effort et au sacrifice par le travail et la persévérance, à tous ces jeunes pour lesquels le footballeur Samuel Eto'o est un modèle d'espoir. Il ne faut pourtant pas être fakir ou druide pour comprendre que le sacre et la couronne à 7 titres du Camerounais sont frappés d'un sceau divin : la bénédiction.
Cette performance énorme et phénoménale qu'on aurait bien voulu voir le monde entier commenter et reconnaitre est un point d'honneur à l'apogée de l'itinéraire d'un enfant roi, peu importe le Dieu, le continent et le pays. Cet enfant venu du Cameroun, hier adulé en Catalogne et vivant aujourd'hui en Émilie Romagne avec sa plus belle amie : la passion pour le football. Son succès est à inscrire dans les annales du football mondial, car c'est une première que jamais un footballeur n'a pu réaliser en une année dans le monde, toutes encyclopédies consultées.
La modestie d'un joueur en pleine mutation
«Gagner cette récompense pour la quatrième fois, même si c'est un record, ne me donne pas le droit de dire que je suis le meilleur. Il y a eu de grands joueurs avant moi, qui ont eu des situations différentes. Ce n'est pas comparable. Aujourd'hui, de jeunes joueurs sont en pleine progression derrière moi et ils devraient vite me dépasser.»
Nous avons vécu le football depuis plusieurs générations en Afrique, nous avons côtoyé les plus grands talents dans l'histoire africaine du football. Les époques étaient différentes certes, mais chacun avait fixé ses records à hauteur de son temps. Plusieurs ont marqué les cœurs de différentes façons et nous restons convaincus, comme le dit Samuel Eto'o lui-même, qu'il y a eu plus talentueux que lui sur cette Terre et il y en aura certainement d'autres, quoique... On paierait vraiment cher pour attendre le jour ou un autre footballeur africain nous rendra dans des situations aussi compliquées et difficiles, une copie tout autant pleine et un parcours aussi exceptionnel. Bien d'Africains comme nous sont fiers aujourd'hui en regardant cette performance. Merci Eto'o!
La médisance ne mène jamais loin
En resituant la saison d'Eto'o dans le contexte psychologique et sportif de départ qui fut le sien pour cette année du sacre, nous tenons par sa couronne l'exploit d'un phénomène sportif hors du commun, une référence sur le plan mental pour la jeunesse, remercié par l'hypocrisie catalane malgré le respect que le camerounais voue à ce presque pays. Nonobstant les obstacles, les conflits et le draconien calendrier de l'année 2010 en Afrique, le capitaine des Lions Indomptables à tout simplement pulvérisé le record des titres sur une année, en hissant à sept le nombre de titre sur une année sportive. Malgré tout cela, Samuel Eto'o ne sera pas ballon d'or FIFA puisque cet honneur reviendra à Xavi, Iniesta, ou Lionel Messi. A l'Espagne et ses perles barcelonaises, de respectables et inégalables joyaux.
Mais pour nous autres et tous ceux qui tiennent compte de tous les paramètres environnementaux, Eto'o est à nos yeux celui à qui il revient le plus de mérite en changeant de club, en changeant de vie, en changeant de pays, de style aussi. Après une inter saison fort tumultueuse, gagner un Scudetto, une coupe d'Italie, une ligue des champions, une super coupe d'Italie, un championnat du monde des clubs, le titre de meilleur joueur du tournoi FIFA, et enfin celui de meilleur joueur africain de l'année 2010, il a tout seul fait mieux que le Barça 2009. Ça fait de l'ombre certes, mais le Marca se doit de saluer cet exploit et le monde vivra beaucoup mieux en cette fin d'année sans esprit de médisance !
Nous savons que cette exploit dans d'autres sports, sur un autre continent, dans un autre pays ferait de lui tout simplement le meilleur Sportif mondial de l'année 2010. Mais faute de lobbying, le Camerounais se devra se contenter de ça !
Daniel Nsongo
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