
Classement FIFA : Pourquoi le Cameroun est-il mal classé ?
● La sentence du baromètre de la santé sportive des nations est tombée comme tous les mois et notre pays a atteint un seuil historique. Une... [Lire la suite]
By A Web Design
21 Janvier 2011
Le nouveau règlement dont la ratification n'a pas été officiellement validée par les autorités, au nom de l'exception de vérité, n'a malheureusment pas fait l'objet d'un communiqué de la part des instances. Paraît qu'il n'y aurait de vérité que celle émanant des services de presse de la Fédération. Toute information ne venant pas de ce corps restant simple supputation.
Du côté de la verrière de Tsinga, on a décidé de verrouiller la communication, de mieux la contrôler mais pour des raisons, soit de bonne conscience ou de coups fourrés venant de cet édifice. Aucune prouesse ne peut désormais nous surprendre. La gestion du football national n'a pas notre faveur depuis bien longtemps, l'opinion émet des réserves et nous aussi. En gros, on dirait que les Lions sont pris en otage par la médiocrité des hommes.
Les dates FIFA, un braquage programmé
En novembre dernier, le Cameroun s'est contenté d' un stage à Vichy. Était-ce de la volonté des entraîneurs ou une proposition fédérale devant son incapacité à proposer des matches sans surfacturation. L'organisation tâtillonne de la coordination porte l'empreinte d'un amateurisme criard, un air de déjà vu. Soit des vacances et des missions pour une poignée de personnes qui, grâce au football national, peuvent s'offrir du tourisme à souhait. Ah qu'il est beau le football depuis un bureau ! Oui monsieur le secrétaire général, ce n'est que supputation.
La fin du contrat de M. Ribeiro sur l'organisation des matchs pour les Lions Indomptables en novembre dernier aurait pu faire des heureux si le hasard, par incompétence, n'était pas venu à bout des desseins de nos illustres gestionnaires, en pénalisant les Lions comme ce fut souvent le cas avant l'arrivée de Paul Le Guen.
Le fiasco chinois, qui porte l'empreinte du secrétariat général de la Fédération camerounaise de football, est un échec à une tentative de braquage programmé par une poignée de personnes qui avaient espéré des rétro-commissions en s'opposant aux propositions qui se voulaient constructives et logistiquement étudiées dans la coordination. On refusa d'abord le Mexique, puis la Côte-d'Ivoire avant d'annoncer sans mandat, à l'opinion, la Chine. Un pays situé à 18 heures de vol du point de ralliement des troupes pour un stage de 4 jours. La Fécafoot se ravisera toutefois après les révélations sur l'absence de contact réels avec les autorités chinoises.
Les dates FIFA dont le secrétariat de la fédération a fait son affaire cachent-elles un mystère d'argent ? Pourquoi la fédération, après la rupture du contrat de M. Ribeiro, n'a-t-elle pas fait un appel d'offres aux corps des agents internationaux habilités par la FIFA ? En laissant ce volet dans une impasse, chacun avait sa petite idée et nous aussi. Nous avons même l'impression que ces dates FIFA laissent à nos dirigeants le temps pour la mise en place d'un plan de malice qui, étape par étape, nous saigne à blanc toute l'année par des stratégies bien huilées. Ne soyons pas naïfs, mais là encore, ce n'est que supputation.
Selon nos sources, la présence d'intermédiaires sans mandat officiel avec lesquels la Fécafoot avait tenté la mise en place d'un match avec la Chine pour le sourire de nos gestionnaires, s'est heurté à au réseau des agents FIFA organisateurs de matchs de football. Une véritable ramification de relations qui, hélas, échappe encore à la juvénile expérience du secrétaire général "en manque de bouteille" selon le jargon. Mais si il n' y avait que cela... Ce n'est que supputation !
Alors l'échec de la mise en place de ce match, selon certains au sein même de la fédé, serait dû au refus des joueurs de se rendre en Chine... Une infraction que le récent règlement sanctionnait et que Samuel Eto'o a immédiatement fermé dans un communiqué à leur attention. À chacun d'assumer ses responsabilités et ce n'est pas la peine de se renvoyer la balle, car c'est un exercice que les joueurs de football maîtrisent parfaitement... On serait donc tenté de dire, bien joué Monsieur le Capitaine !
La Macédoine, la belle occase, pourquoi pas ?
Pendant que l'inquiétude gagnait les milieux camerounais sur la mise à profit de la date FIFA du 9 février pour les Lions et devant les risques d'une journée blanche, les fossoyeurs rompus à la tâche se creusaient les méninges pour un contre parfait dans la malversation dépensière et justifier la belle occase, affronter la Macédoine sur ses installations (Décidément une bande d'artistes irréductibles à la besogne). Seulement, nous apprenons en même temps que les Lions sont à la charge totale des Macédoniens depuis Paris, et pourtant !
Comment alors, et on peut s'en étonner, une information peut-elle varier autant entre Paris et Yaoundé ? Yaoundé où ce match nécessiterait, bizzarement, une bourse de 50 millions de fransc CFA soit environ 33 000 € pour que les Lions puissent y participer, alors que tout semble signé par l'agent international qui a conclu sur mandat conjoint cette rencontre. Devons-nous alors soustraire ce montant de la somme payée par la fédération macédonienne ? Auriez-vous signé des accords avec des intermédiaires dont vous êtes redevables par l'échec de cette entreprise secrète face à la Chine ? Ce n'est que supputation, nul n'est tenu de répondre et l'avenir nous le dira.
En conclusion, il n'est même plus nécessaire de supputer sur ce que le secrétariat général peut ou ne peut pas maîtriser dans son propre mode de gouvernance. On joue à tâtons sur les dossiers avec la mainmise sur tout, tant une fois sur les liste des joueurs, que l'autre fois sur la diffusion des contre-vérités sur l'organisation des matchs en date FIFA, et j'en passe. La compétence ne s'improvise pas, Plusieurs ont affirmé que de nous jours, le football est désormais une affaire de professionnels et sa gestion n'est autre qu'une donnée du vécu comme dans chaque métier. Alors à chacun son domaine !
Daniel Pascal Nsongo
Suivant > |
---|