
Classement FIFA : Pourquoi le Cameroun est-il mal classé ?
● La sentence du baromètre de la santé sportive des nations est tombée comme tous les mois et notre pays a atteint un seuil historique. Une... [Lire la suite]
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30 Mars 2011
● Il va falloir un parcours militaire pour une qualification à 10 points parce que la RDC, en remportant son match par 3-0 face aux Mauriciens, est revenue à hauteur des Lions. Un coude à coude comptable qui nous ramène aux incohérences et aux balbutiements qui ont coûté à l'équipe du Cameroun deux points à Garoua. Ex-aequo avec 4 pts et une différence de buts égale, +1, il va falloir cravacher dur et surtout manger de ce pain noir qui est devenu le foin labélisé de nos étalons à la peine.
Eto'o et Nguemo dans la nasse sénégalaise © Getty Images
Dans ce milieu, le bât blesse
S'il est un secteur dans lequel le Cameroun a bien frôlé le ridicule, c'est au milieu de terrain. Des hommes hors de forme, sans repère, dans une maison sans philosophie de jeu, pitoyable. Lorsque que des footballeurs, à ce niveau, ne réussissent pas trois passes d'affilée vers l'avant, on est simplement hors sujet. Ce fut le cas de Bédimo et Enoh, complètement perdus dans leurs tâches du jour, tant dans le tenue du ballon que dans la créativité sans oublier l'inexistante percussion offensive. Quand on sait que ni l'un ni l'autre ne dispose d'un profil de finesse, l'impact physique qui demeure leur point fort leur a été totalement absent de leur registre.
Et à force d'assister à tant de médiocrité, nous nous sommes tournés un moment vers le banc de touche où la réaction du coach camerounais nous a plus tôt surpris : il était là, passif, Javier Clemente. Et son équipe, créée à son image dans un déconcertant flegme sans mordant, sans esprit de combat, un groupe sans maturité, comme une addition de noms, dans laquelle le charisme du leader restait transparent, cette équipe là confirmait que le jeu des lions a manqué de tempo de génie, de rythme, de style. Finalement du tout élémentaire qui donne à une équipe de football un visage. Tout ça malgré la volonté manifeste de Benoît Assou-Ekotto, le banni réhabilité. On ne peut malheureusement pas faire de miracle en football. Un ballon n'est pas un outil de prestidigitation et la technique de Wébo en est une illustration.
On a beau être obstiné, la compétition des nations est devenue exigeante et au Cameroun on a l'air de ne l'avoir pas compris et avec des joueurs moyens sans fond de jeu, cela donne une équipe de football sans relief.
Daniel Pascal Nsongo
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