
Classement FIFA : Pourquoi le Cameroun est-il mal classé ?
● La sentence du baromètre de la santé sportive des nations est tombée comme tous les mois et notre pays a atteint un seuil historique. Une... [Lire la suite]
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01 Décembre 2010
● Un match et puis deux. Une victoire et un nul, voilà le doute qui s'installe. Un stage de prospection à Vichy avec des bruits de capes marchandées et nous voilà replongés dans les travers de notre amateurisme.
Les Lions de Cameroun-Pologne © DR
Après le départ de Paul Le Guen, l'équipe nationale de football du Cameroun et une bonne partie de son entourage a plus leurré l'opinion
que véritablement évolué. Pourtant avec des nominations largement approuvées à la tête des Lions indomptables, le public espérait voir un
peu plus de lumière. Malheureusement, il va falloir patienter des mois encore, pour connaître une véritable sortie de crise.
Les Lions ont réinstallé le doute et l'incertitude dans l'esprit de leurs supporters, l'incompréhension aussi. Et en regardant de loin, bien des choses manquent encore de cohésion dans cette nouvelle dynamique. Pire encore, le professionnalisme dans la reprise en main de la tanière fait cruellement défaut aux organisateurs camerounais. On aura beau séjourné dans les hôtels haut de gamme ou intégré des centres sportifs de haute facture, rien n'y fait. La coordination du dernier stage en est la parfaite illustration puisqu'il ya des choses qui ne s'improvisent pas.
Certaines langues bien aiguisées avaient contesté le travail d'Alexandre Ribeiro pendant l'ère Le Guen, le traitant ça et là de "voyou'' mais comme dit le sage, ''diaboliser autrui ne fait pas forcément de vous un ange ''. Sans nous faire l'avocat de M. Ribeiro, une comparaison entre son ravail et les errements actuels nous mettent actuellement loin de la mention passable pour ne pas dire médiocre.
Le rôle fanfaron promis à Patrick Mboma est-il toujours d'actualité ? L'absence de l'ancien avant-centre des Lions Indomptables était-elle liée à son emploi du temps trop chargé ? Une équipe nationale sans coordination nous ramène à des années en arrière, à l'époque des improvisations permamentes. Il n'y a qu'à voir la fin du stage de Vichy qui fut un récital de cacophonie avec d'un côté les adjoints qui se dépêchaient vers la région parisienne pour superviser le match qui opposait le Sénégal au Gabon, pendant que certains joueurs regagnaient Lyon en car et que d'autres remontaient sur Paris en train avant de rallier l'Espagne en avion.
Une date FIFA sans match amical, au Cameroun ça n'émeut plus personne, surtout parce que l'adversaire choisi par la fédération n'est pas du tout au goût du sélectionneur. Un fait banal sans doute, mais qui ne peut aider le nouveau staff à construire du jeu car c'est bien de ça dont il est question, et non de trouver la perle rare puisque la Cameroun en a une : Samuel Eto'o.
Les nouveaux entraîneurs ont-ils la liberté de choisir ?
Ceux qui avaient choisi Garoua comme site idéal pour recevoir la RDC se sont presque auto-excusés et comme le droit à l'erreur leur est permis, ils remettent la pression sur les entraîneurs qui ne savent plus ou donner de la tête entre coacher l'équipe nationale, éviter les managers véreux, et essayer de trouver les hommes pour soutenir le projet de relance des Lions. La tâche n'est manifestement pas aisée surtout quand on se la complique .
Pourquoi aller chercher des gardiens à l'école de football quand on a un Kameni opérationnel et compétitif ? C'est se tirer une balle dans le pied et aussi développer et entretenir la rancœur. Un sentiment à bannir pourtant quand on est sélectionneur, entraîneur ou dirigeant sportif car ce qui régit un groupe c'est son règlement et non les états d'âme des uns et des autres. On ne peut pas remplacer un joueur confirmé par un autre de moindre valeur sauf quand on n'a pas le choix : messieurs les entraîneurs, avez-vous le choix ?
Personne ne peut vouloir la réussite des Lions Indomptables et museler le staff technique. Si Paul Le Guen a en partie échoué c'est bien à cause de cela. Parce qu'il n'a pas su rester lui-même en succombant aux divers réseaux. De pression en pression il a fini par s'éparpiller au niveau de la composition de son groupe. puisse cette expérience nous servir parce que si les choses avaient été faites différemment, nous n'en serions pas rendus là.
Quand l'oseille se pointe, l'éthique s'en va !
Les nouveaux entraineurs découvrent la face cachée de la lune, après les amis d'Achille Emana, comme l'a souligné Javier Clemente qui font pression sur lui pour que celui-ci retrouvent la tanière, sans nous en préciser la nature,c'est autour de François Omam Biyik de se dédouaner de la filouterie nationale organisée autour de son nom. Des indices fiables qui tiendraient du complot des frondeurs maîtres reconnus en la matière sur le marché des capes. Hier, Gweha Ikouam est tombé sous le coup des rapports de ceux qui savaient ce que personne n'osait avouer en public. Les joueurs ne sont pas en reste avec des intermédiaires qui les sollicitent pour une sélection, mais à qui profite le crime pourrait on s'interroger ? Que cachent les dossiers noirs dont Milla a fait allusion lors de sa volte-face à l'assemblée générale ? Comme si les problèmes techniques ne suffisaient à nos peines, faudra t-il maintenant se préserver de la corruption des entraîneurs nationaux ?
Les dossiers noirs de la Fécafoot
L'Affaire Assou-Ekotto gérée sous Paul Le Guen n'était elle que la partie visible de l'iceberg qui gangrène notre fédération ? Nous sommes convaincus qu'un jour, autour de la sélection, s'ouvrira le dossier des agents de joueurs connus de l'instance faitière qui alimentent le réseau des entraineurs nationaux de primes. Tout cela en prenant parfois la jeunesse en otage avec un chantage puant au mépris de l'éthique sportive. Des hommes qui, pour plusieurs, n'ont jamais pratiqué de sport de leur vie. Ceux là qui ne s'imaginent pas que leurs manœuvres sont un fléau dangereux pour la nation-sport, pour le Cameroun. Eux qui ne pensent qu'à leur gain et à la redistribution des bénéfices au mépris de la justice sociale et de l'égalité des chances.
Une piste intéressante qui nous a donné matière à réfléchir si nous partons de l'hypothèse de la confidentialité des informations. Certains joueurs ont été contactés près de 2 semaines avant la diffusion de la liste des Lions pressentis pour le stage de Vichy. La fuite de la liste ne pouvait que venir que de la cellule technique interne de la fédération dans une boucle DTN-fécafoot-Staff ? Faut il chercher les coupables ailleurs que dans cette boucle ?
Personne d'autre ne connaissait les noms des joueurs que le staff avait l'intention de retenir pour cette détection de Vichy. Les torpilles et les coups-bas fusent, rien qui présage d'un avenir meilleur. C'est hautement inquiétant.
Nous comprenons mieux aujourd'hui la modification de la liste qui a avait eu lieu avant la Pologne et dans laquelle figurait le nom de Tignyem, qui depuis a disparu de tablettes. Lui qui est pourtant classé numéro 4 dans la hiérarchie de la cage des Lions par Jacques Songo'o et ce, depuis l'intermède Le Guen. La valeur de notre olympien est-elle devenue subitement médiocre à Bloemfontein que ça se saurait.
Il y a décidément des mystères qui sonnent comme de cloches lugubres au sein de notre football. Il y a dans ce même dossier le cas de ces agents de joueurs non-résidants qui ont obtenu des licences fédérales camerounaises. Quand l'oseille s'en mêle, hélas, tout le monde se tait !
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