29 Juillet 2011

● Si les favoris logiques du Groupe B sont le Portugal et l'Uruguay, le Cameroun et la Nouvelle-Zélande essaieront de prouver que leur palmarès moins clinquant ne saurait les empêcher de viser les huitièmes de finale. D'où l'importance de cette entrée en lice pour les deux équipes, qui seraient probablement d'ores et déjà condamnées par une éventuelle défaite.

Étirements pour les Lionceaux jeudi dernier © AFP

Le match
Cameroun - Nouvelle-Zélande, Cali, samedi 30 juillet, 17h00 (heure locale)

L'enjeu
Pour éviter de se mettre une pression inutile, les Lionceaux indomptables espèrent bien proposer le même niveau de jeu que lors du championnat d'Afrique de la catégorie, où ils s'étaient arrêtés en finale. Après 15 jours de préparation au Venezuela, où elle a disputé plusieurs matches amicaux et vaincu le Guatemala, la délégation camerounaise est arrivée à Cali avec les plus grandes ambitions malgré l'absence d'Edgar Salli, la grande révélation du pays. C'est un coup dur pour cette équipe, qui cherche à décrocher son premier bon résultat après six participations mi-figue mi-raisin.

La Nouvelle-Zélande aborde cette entrée en lice dans les mêmes conditions. Après un séjour en Amérique du Nord qui lui aura permis de se mesurer à des équipes locales sans grand succès, les Océaniens ont pris leurs quartiers à Cali avant de prendre acte de la blessure à la cuisse de Marco Rojas, leur meilleur élément. "C'est une énorme perte", s'est lamenté le sélectionneur, Chris Milicich, laissant au médecin le soin de décider s'il pourra revenir pendant la compétition. L'absence de Rojas éveille dans la tête de nombreux Kiwis les mauvais souvenirs de 2007, où, pour sa première et unique participation, l'équipe avait enchaîné trois défaites et signé un seul but.

La stat
5. Comme la position atteinte par le Cameroun lors de sa meilleure campagne mondiale U-20, en 1995. Il n'a jamais fait mieux que le 12ème rang dans ses quatre autres participations, une statistique que les Africains espèrent bien améliorer en Colombie.

Entendu...
"Dans ce groupe, tous les matches seront compliqués, notamment parce que chaque équipe a son propre style. Nous avons besoin de bien commencer pour essayer ensuite d'obtenir le plus de points possibles sur les deux dernières journées" - Martin Ndtoungou, sélectionneur du Cameroun

"Nous avons fait une préparation excellente. En Californie, les conditions étaient idéales. Maintenant, nous allons devoir procéder à quelques réglages en attaque, où nous avons perdu notre principal atout" - Chris Milicich, sélectionneur de la Nouvelle-Zélande

Fifa.com

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