
Mondial 2010 : L'Etat récupère 235 M FCFA
Cette somme représente le trop perçu de certains membres de la délégation camerounaise au Mondial. Tags:Latest Articles Un... [Lire la suite]
12 Juillet 2010
● A l'heure des bilans après cette première Coupe du Monde organisée en terre africaine, il y a un constat général et implacable, les autorités sud-africaines ont réussi leur pari.
La cérémonie de clôture © Getty Images
Le pari de remplir la mission qui leur a été assignée par la FIFA avec brio. On a été très loin de l'apocalypse annoncée, et si malgré tout, quelques médias contorsionistes sont allés dénicher des histoires tristes, cela ne masquera en rien l'impressionnante maîtrise affichée par les responsables sud-africains. Sur le plan des infrastructures d'abord avec des stades absolument magnifiques, puis sur le plan de la logistique technique, technologique et humaine. Le tout réglé comme du papier à musique que vinrent arroser plusieurs mesures de vuvuzuelas.
Bien sûr il y eut quelques grincements de dents, notamment dans les transports mais ça, c'est le quotidien des grandes organisations lors de grands événements. Bien sûr, on regrettera aussi que toutes les couches de la population n'aient pas bénéficier directement des retombées de cette méga-fête du football. Il reviendra maintenant aux Sud-africains de savoir en répartir les bénéfices en s'engouffrant dans les brèches ouvertes dans le circuit économique. Pour un pays dont le taux de chômage flirte encore officiellement avec les 40%, il y également là de beaux défis à relever. Pas seulement dans l'industrie du Loisir et du sport, mais aussi dans des secteurs de pointe aussi vastes qu'insoupçonnés.
Jeunes à Soweto © AP
Sur le plan humain, cela aura été une formidable usine pour cultiver la tolérance. La grande majorité des visiteurs de l'Afrique du Sud durant cette Coupe du Monde ont pu mesurer le chemin parcouru par une Nation longtemps maudite car collée à un système ignoble qui mit au ban de la République la majorité autochtone de cette région. Mesurer le chemin parcouru aussi, grâce à la mémoire, pour que nul n'oublie les horreurs de l'Apartheid cristallisées autour de symboles sacrés comme le martyr Biko et le survivant Mandela. Voir aussi comment des générations de laissés-pour-compte essaient de s'en sortir par la voie de la dignité la plus sereine.
Politiquement, Jacob Zuma pourra accrocher cette Coupe du Monde au palmarès de son administration et mettra à son crédit le leadership engagé pour cette réussite. C'est de bonne guerre. Il ne restera qu'à le perpétuer et surtout, le bonifier.
Aux autres nations africaines de savoir que tout est possible en ce bas-monde. Plusieurs pays ont déjà pu se frotter à l'organisation de compétitions de la FIFA, à un niveau inférieur, et nul doute que le succès sud-africain leur donnera de nouvelles idées et ambitions. Ce sera tant mieux pour un continent donné pour mort cliniquement il n'y a pas si longtemps encore.
CFB
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Commentaires
Tenez vous, la coupe du monde est fini hier et ils parlent deja ds olympique pour 2020 -
Quand vous lisez ca en que camerounais ,qu'est ce que cela vs fait ?-quant a moi ,cela me rend triste -