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● La désinvolture avec laquelle le technicien français traîne sa silhouette sur les lignes de touche en dit peut-être long sur son état d'esprit. Totalement transparent, l'entraîneur de la sélection nationale n'attend peut-être que l'heure de son départ.


Denis Lavagne à l'entraînement parmi ses joueurs © DR

Certainement douché par le contrat a minima "offert" par les autorités camerounaises, Lavagne fait de son mieux avant de retrouver sans doute le douillet confort d'un club qui voudra bien de sa magnanimité.

Toutes les indiscrétions le confirment. Le sélectionneur des Lions n'est pas du tout content des termes de son entente avec le Cameroun et que, surtout, l'échéance de novembre pour la fin de ce contrat n'est qu'une manière élégante de lui signifier un départ certain.

D'ici là, la sélection fanion, comme les différentes autres sélections nationales ainsi que les championnats locaux, patauge dans un bordel de tous les diables. Les responsabilités sont affichées sur papier mais tout le monde dit tout et n'importe quoi à tout le monde. Les sélections se font au gré des affinités... managériales et selon les sensibilités personnelles.

De plus, lorsqu'on n'est même pas capable de dominer le banc de touche de son équipe, on ne mérite pas de parader devant micros et caméras pour se gargariser d'une quelqconque crédibilité.

Arrêter d'être médiocres, voire normaux

En attendant, même si dans toutes les équipes du monde les sélectionneurs mettent en place les joueurs dont ils trouvent les ressources en phase avec leur plan de jeu, il n'existe dans cette galère de plus en plus domptable, aucun fil conducteur. Il nous semble plutôt qu'une gestion des affaires courantes fait tranquillement son chemin, en attendant une échéance fatidique. Celle qui confirmera cette méthode ou la démolira pour toujours.

Au pays des immenses ambitions, dont plusieurs rapidement transformées en illusions, croire en un retournement de situation immédiat relève de la naïveté la plus totale. Certes, sous le règne du défunt Ahmadou Ahidjo et dans les premières années du Renouveau ou encore récemment, des responsables avaient su afficher une certaine compétence et placé l'intérêt collectif, national, au dessus de tout. Aujourd'hui, on a la nette impression que rien ne sert plus à rien.

On semble s'être résignés à une certaine normalité alors que le Cameroun ne doit pas l'être, compte tenu de son potentiel et de son histoire. Exceptionnellement celle du football dont les plus belles pages se confondent avec l'éclosion, le développement et les succès africains sur la scène internationale.

Quand un sélectionneur est plus préoccupé par les ragots que d'un système de jeu, plus prompt à régler des problèmes personnels que ramener une certaine unité dans son groupe, c'est qu'il n'en a simplement rien à foutre. Pour lui, partir serait la meilleure solution. Comme une délivrance.

Léopold Nséké

 

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