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● Je ne me serais pas permis de vous parler de mes vacances de cet été, mais croyez-moi ça vaut le coup.


Des supporters camerounais à Fès (Maroc) en 2010 © Getty Images

Quand je n'en peux plus d'emprunter la même rue avec la même voiture, de voir et d'entendre les mêmes personnes fort sympathiques par ailleurs, même ces oiseaux qui me réveillent parfois entretiennent la monotonie que je fuis pour un temps plutôt court.

Cet été, j'ai pris la direction de la Côte-d'Azur pour une semaine. Comme souvent, j'ai trouvé un ciel haut et un climat agréable favorisé par le lieu de mon séjour. À quelque distance de la Promenade des Anglais, je savoure intensément ces vacances que je sais de courte durée. Fitness et natation, tout y passe dans un hôtel accueillant.

Deux jours avant mon départ, je suis sur une machine de fitness lorsqu'un homme de type européen s'approche de moi et engage la conversation. Les Jeux olympiques aidant, elle porte rapidement sur le sport. J'apprends aussitôt que mon interlocuteur est Brésilien, il me parle alors de football.

Il évoque spontanément cette discipline et cite le Cameroun comme un grand pays de fooball. Je n'en attendais pas tant, malgré ce malaise qui me traverse en pensant à l'état du football de mon pays et l'échec de nos filles à Londres 2012.

Il y a des moments où la vérité ne s'impose pas et j'ai fait croire à mon vis-à-vis que notre football souffrait mais restait l'un des meilleurs d'Afrique. En réalité je le crois puisque nos jeunes champions peuvent du jour au lendemain redevenir des Lions indomptables. Il suffit qu'on leur donne des dirigeants compétents et un entraîneur qui ait au moins le niveau d'un selectionneur d'équipe nationale.

J'ai quitté ce merveilleux lieu convaincu que l'histoire est têtue. Ce que des générations de footballeurs camerounais ont donné à leur pays ne sera à jamais effacé de la mémoire collective. Des années d'humiliations infligées par de médiocres administrateurs de notre sport roi ne sont qu'une parenthèse de cette belle histoire.

Qu'il me soit donné de dire un mot sur l'actualité de cette équipe. Le refus de Samuel Eto'o de répondre favorablement à la convocation de la Fécafoot "fait l'affaire" de cette dernière qui ne peut que continuer à infantiliser les Lions pris dans une cage avec des dompteurs dont le complexe d'infériorité vis à vis de celui qui vient de loin est la première raison de leur médiocrité.

Malgré tout, j'ai passé des vacances rassurantes sur le football camerounais.

Simon Tedga

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