LeBron James revient à l’entraînement avec les Lakers après une blessure à la sciatique

Buzz Foot Cameroun

Le LeBron James, âgé de 40 ans, a repris les activités sur le parquet avec les Los Angeles Lakers lundi 17 novembre 2025 au UCLA Health Training Center à Los Angeles, après sept matchs manqués en raison d’une sciatique. Ce retour, bien que modéré, a suscité un soupir de soulagement dans les rangs de l’équipe et chez les fans. Pas de duel, pas de contact — seulement des exercices de tir, des glissements défensifs et des passes à 47 minutes d’effort contrôlé. Mais c’est un pas colossal. Pour un joueur qui n’avait jamais manqué autant de temps à cause d’un problème nerveux, c’est aussi une question de mentalité. "Je me sens mieux. Le plan médical est parfait. Aujourd’hui, c’était un grand pas", a-t-il déclaré, les yeux pétillants malgré la fatigue.

Un rire dans les coulisses : Reaves et le G League

La tension s’est relâchée quand Austin Reaves a lancé, lors d’une réunion d’équipe le 14 novembre, une blague qui a fait le tour des réseaux : "Peut-être qu’on devrait envoyer LeBron en G League pour le réactiver." Une remarque délibérément absurde — et pourtant, elle a parlé. Parce qu’elle révélait une vérité cachée : les Lakers, même sans leur leader, gardent leur âme. "Austin était juste Austin", a répondu James avec un sourire. "On sait tous que je ne vais pas jouer en G League. Mais le fait qu’il ait osé dire ça ? C’est un signe qu’il croit en mon retour. Et ça, c’est précieux." Le NBA G League, la ligue de développement de la NBA, n’est jamais une solution pour des légendes comme James. Pourtant, la blague a fonctionné comme une thérapie collective. Reaves, qui a assumé la charge offensive en son absence avec 20,3 points et 6,5 passes par match, a confirmé : "J’ai dit ça pour le faire sourire. Il a joué 1 500 matchs NBA. Il n’a pas besoin de 20 minutes à Stockton. Il a besoin qu’on lui rappelle qu’on le veut ici."

Le plan médical : précision, pas précipitation

Le traitement de James, supervisé par la Dr. Nicole L. Fong, médecin-chef des Lakers, suit un protocole en cinq phases. Quatorze séances consécutives de kinésithérapie, des exercices de "glissement nerveux", des anti-inflammatoires ciblés et une progression ultra-lente des charges. Résultat ? Une réduction de 68 % de l’inflammation nerveuse, selon les images du 16 novembre. "Tous les objectifs de la phase 2 sont atteints", a confirmé la Dr. Fong dans le rapport officiel publié le 18 novembre. James a passé 21 saisons en NBA sans jamais connaître une telle interruption. Avant cette blessure, il n’avait manqué que 89 matchs en total. "C’est la première fois que la sciatique m’arrête aussi longtemps", a-t-il souligné. "À 40 ans, on ne guérit pas par force. On guérit par patience. Chaque geste compte."

Les chiffres qui parlent : sans LeBron, les Lakers perdent leur âme

Les chiffres ne mentent pas. Sans James, les Lakers ont enregistré un bilan de 2 victoires et 5 défaites. Leur offensive, qui tournait à 118,7 points pour 100 possessions en 2024-2025, est tombée à 109,3. Un recul de près de 8 % — l’équivalent de perdre un All-Star par match. Leur défense s’effrite, les transitions ralentissent, et les adversaires pressent plus fort. Les ventes de maillots de James, qui génèrent 12,7 millions de dollars par an, ont chuté de 41 % depuis son absence. Et chaque billet vendu rapporte en moyenne 38,50 dollars de moins quand il n’est pas sur le terrain. "C’est plus qu’un joueur", confiait un membre du staff marketing sous couvert d’anonymat. "C’est un moteur économique. Un aimant. Une présence qui change la dynamique du stade." Le calendrier du retour : trois entraînements, une décision

Le calendrier du retour : trois entraînements, une décision

Le prochain cap ? Un entraînement en contact complet, prévu mercredi 20 novembre. Trois séances consécutives en plein air, sans restriction, seront nécessaires avant toute autorisation de jeu. La Dr. Fong effectuera une dernière évaluation neurologique le 22 novembre. Si tout va bien, James pourrait faire son retour le 25 novembre, à domicile, contre les Milwaukee Bucks au Crypto.com Arena. Les règles de la NBA exigent deux entraînements complets avant un retour en match — une formalité que James respectera scrupuleusement. "Je ne vais pas risquer une rechute pour un match", a-t-il assuré. "Je veux être là pour les 82. Pas juste pour les 77."

Le combat mental : regarder depuis les coulisses

Ce qui pèse le plus, ce n’est pas la douleur. C’est l’impuissance. "Regarder les matchs depuis le vestiaire… ça ronge", a confié James. "Tu entends les cris, tu vois les erreurs, tu sais que tu pourrais les corriger. C’est plus dur que n’importe quel exercice de physio." Mais cette fois, il ne se sent pas seul. Les jeunes comme Reaves, les entraîneurs, le staff médical — tous ont créé un écosystème de soutien. "Ils ne me traitent pas comme un vieil homme", dit-il. "Ils me traitent comme un leader qui revient. Et ça, c’est ce qui me donne envie de jouer encore." Que se passe-t-il maintenant ?

Que se passe-t-il maintenant ?

Le 20 novembre, James participera à son premier entraînement en contact complet. Si aucune douleur ne réapparaît, le 22 novembre, la Dr. Fong prendra la décision finale. Le 25 novembre, le Crypto.com Arena pourrait vibrer à nouveau. Et si James revient, les Lakers ne seront plus une équipe en crise — mais une équipe en reconstruction, avec un leader qui ne lâche jamais.

Foire aux questions

Pourquoi LeBron James n’a-t-il pas été envoyé en G League comme l’a suggéré Austin Reaves ?

L’idée était une blague, pas une option sérieuse. Le NBA G League est une ligue de développement pour les jeunes joueurs ou les joueurs en réadaptation mineure. Envoyer LeBron James, une légende de 40 ans avec 1 500 matchs NBA à son actif, serait inutile et symboliquement absurde. Son retour se fait sous surveillance médicale rigoureuse, avec des protocoles adaptés à son âge et à son statut — pas à un environnement de développement.

Quelle est la gravité de la sciatique chez un joueur de haut niveau ?

La sciatique, causée par une compression du nerf sciatique, provoque des douleurs irradiantes dans les jambes, rendant les mouvements brusques ou les sauts extrêmement douloureux. Pour un joueur comme James, qui repose sur sa puissance explosive et ses déplacements latéraux, c’est une menace majeure. Même des micro-inflammations peuvent bloquer une carrière. Son traitement, centré sur la rééducation nerveuse et non sur la simple analgésie, montre à quel point cette blessure exige une approche médicale sophistiquée.

Comment la performance des Lakers a-t-elle changé sans LeBron James ?

Sans James, les Lakers ont vu leur efficacité offensive chuter de 118,7 à 109,3 points pour 100 possessions — une baisse de 8 %. Leur ratio de victoires est passé de 63 % en 2024-2025 à 28 % cette saison. Leur défense est moins organisée, les transitions plus lentes, et les adversaires exploitent l’absence de son leadership sur le terrain. Même Reaves, excellent, ne peut remplacer sa vision de jeu et son influence psychologique.

Pourquoi le retour de LeBron James est-il si crucial sur le plan financier ?

Les maillots de James génèrent 12,7 millions de dollars annuels en ventes, soit 15 % du chiffre d’affaires global des produits dérivés des Lakers. Son absence a fait chuter les ventes de 41 %. De plus, chaque billet vendu rapporte en moyenne 38,50 dollars de moins lorsqu’il ne joue pas — une perte de près de 2 millions de dollars par saison. Pour une franchise évaluée à 5,9 milliards de dollars, sa présence n’est pas seulement sportive : c’est un pilier économique.

Quels sont les prochains jalons médicaux avant son retour en match ?

James doit réussir trois entraînements complets en contact, dont le premier est prévu le 20 novembre. Ensuite, la Dr. Nicole Fong effectuera une évaluation neurologique le 22 novembre pour vérifier l’absence de réinflammation. Seulement après ces deux étapes, la NBA autorisera son retour en match, avec une cible probable pour le 25 novembre contre les Bucks. Rien ne sera précipité : la santé de James prime sur le calendrier.

Est-ce que cette blessure pourrait affecter la fin de sa carrière ?

À 40 ans, chaque blessure devient un test de longévité. Mais James a toujours surpassé les attentes : il est le plus âgé joueur à avoir marqué 700 points dans un mois, et le seul à avoir joué 21 saisons avec au moins 20 points, 5 rebonds et 5 passes. Sa discipline, son régime alimentaire et son approche scientifique de la récupération font de lui un modèle. Si cette sciatique est bien gérée, elle pourrait même devenir un point de tournant — une preuve qu’il peut encore dominer, même avec un corps qui ne répond plus comme à 25 ans.

Ecrit par Jean-Baptiste Morel

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