26 Septembre 2011
Posted in Opinions - Le Billet de la Rédaction
● Le ballon d'essai lancé par des sources convergentes depuis quelques jours enfle au point d'être une option sérieuse. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France est pressenti à la tête de nos fauves édentés. Prendre la relève du très incompétent Javier Clemente devrait pourtant relever d'un travail de fond.
Domenech "la classe" refusant de serrer la main à Parreira en Afrique du Sud
© Getty Images
La logique la plus élémentaire voudrait que l'on confie à la paire François Omam-Biyik et Jacques Songo'o, ou encore celle, inédite, de Martin Ndtoungou Mpilé et Emmanuel Ndoumbe Bosso, le soin de poursuivre l'oeuvre de reconstruction de ces Lions bien mal en point. Il nous semble d'ailleurs que c'était le plan convenu par une bonne partie des responsables du football camerounais dans le premier cas.
Quelques semaines après la fameuse réunion qui aura permis la "réconciliation" des membres des Lions et, surtout, désigné Albert Roger Miller comme responsable des maux de notre équipe nationale, on s'attendait à mieux. Raymond Domenech est une option bancale qui n'apportera rien aux Lions Indomptables et aggraverait plutôt le déficit de cohérence qui est le véritable problème du football camerounais.
Nous avons une direction technique nationale bien ficelée sur papier mais à l'action floue. Nous avons des paliers de sélections qui ne se consultent pas et où on a plus l'impression que chaque sélectionneur vise une promotion avant de représenter le maillon d'une chaîne tissée depuis les officines de Jean Manga Onguéné.
Raymond Domenech n'apportera rien aux Lions Indomptables parce que ce rigolo a perdu toute crédibilité lors du dernier Mondial. Ce sélectionneur versé dans les signes astrologiques s'entendra peut-être avec la cohorte de conseillers psychologiques qui rôdent autour de la sélection nationale au lieu d'orienter convenablement le choix des joueurs. Nous pourrions égrener à l'infini nos réserves sur ce "choix".
À un moment où de nombreuses nations se donnent les moyens de réussir, nous en sommes encore à ânonner des raisonnements fumeux et à parcourir l'étranger à la recherche du plus "compétent" des maîtres pour avancer.
Quel que soit le vainqueur de la prochaine élection présidentielle, le Cameroun sera en reconstruction. Cette volonté des politiques devrait rejoindre les aspirations profondes des citoyens. Soit de se donner des structures fiables et pérennes pour la "énième (?)" relance de la société camerounaise dont le football est une institution sacrée. L'union nationale, on le verra, suivra sans peine.
Léopold Nséké
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