L'insondable et insoutenable blues des sélectionneurs
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13 Février 2012
● Tous les braconniers vous le diront, il n'est pas facile d'avoir la peau de ce pachyderme. Ce dimanche à Libreville, tout a cependant été légal. Dans ce qui semblait être une quasi formalité, la sélection de Côte d'Ivoire est tombée sur une équipe zambienne non seulement bien formatée, mais aussi revenue sur des fondamentaux améliorés.
Le capitaine des Éléphants au sol. Un symbole. © Reuters
Mis à part quelques indivualités parsemées au sein des Aigles de Carthage, ceux du Mali, des Étalons du Burkina Faso et même des Panthères du Gabon, le collectif zambien avait quelque chose de plus dans les chaussures. On l'a vu dès les premiers jours de la compétition.
Pour cette finale, les Éléphants de Côte d'ivoire, solides en défense et à la cage inviolée, pouvaient et voulaient surtout compter sur les éclairs de leurs artificiers habituels; Didier Drogba, Gervinho et Salomon Kalou. Ces derniers auront tout tenté avant d'en être réduits à admirer l'aisance et surtout le culot des "boulettes de cuivre d'en face". Et quelles munitions !
Katongo, Mayuka, Kalaba, Lungu, Sinkala et j'en passe, étaient tout en jambes. Osant, provoquant, titillant une défense qui dut s'y employer à plusieurs fois par la manière forte pour re lever le défi.
Le plaisir, perdu depuis deux ou trois éditions de la CAN, m'est soudainement revenu au regard de ces délinquants du ballon rond venus de Lusaka. Le mérite sans doute à Hervé Renard, fin stratège, mais aussi à ses joueurs qui ont pu et su exécuter leur partition à merveille aujourd'hui.
Ils ont contribué à faire de ce match une rencontre belle à regarder et ils en méritent tout le crédit. C'est un beau clin d'oeil au destin et une revanche sur le sort qui frappa le football zambien il y a 19 ans. C'est aussi un merveilleuse récompense pour le président de la Fédération zambienne de football, Kalusha Bwalya, ancien international et fin technicien du ballon en son temps.
Pour le fanatique que je suis, il y a ce dimanche comme l'immense satisfaction d'avoir retrouvé à travers les Chipolopolos, le plaisir de jouer au football.
Léopold Nséké
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