● Face au culot malsain du technicien basque, il est difficile de retenir son dégoût et mesurer ses mots. Cet individu qui a bénéficié de la "naïveté" de prospecteurs camerounais à la recherche de la perle rare, se trouve à rouler des mécaniques par rapport à son départ annoncé. Peut-être conforté par une indemnité de départ conséquente, il peut crâner aux yeux du monde du football mais à y voir de plus près c'est un insignifiant personnage, mesquin et technicien ordinaire qui prépare sa sortie.
Dans l'interview publiée sur le site web de Radio France Internationale, il déclare entre autres « L'équipe actuelle n'a plus rien à voir avec celle que j'ai eue au début, en août 2010. J'ai remplacé sept joueurs, j'ai pris des jeunes qui se sont parfaitement intégrés aux quelques anciens que j'ai conservés, et je pense que le futur est très prometteur, sans aller jusqu'à promettre de gagner la Coupe du monde. Donc, je ne vois pas pourquoi ils voudraient que je parte, maintenant que l'équipe joue si bien. Je suis très satisfait. »
Mais quel travail avez-vous effectué monsieur Clemente ? Quel programme avez-vous mis en place ? Quel rapports avez-vous eu avec les autres paliers de sélections nationales ? Que savez-vous vraiment de vos joueurs ? Vous n'êtes qu'un mercenaire qui a été à la tête d'un club sélect dont vous ne pouviez même pas établir les codes d'honneur. Vous êtes allés jusqu'à vous engager dans de minables conflits d'autorité avec vos adjoints au sujet de certains sélectionnés.
Sur le tard, on vous a par exemple vu accepter dans le collectif des Lions Éric Choupo-Moting et surtout Joël Matip auxquels vous n'accordiez aucune maturité. Vous vous êtes acharné sur Benoît Assou-Ekotto pour des raisons d'ego et extra-sportives. Remarquez, il est dans vos prérogatives de faire ce que vous voulez mais de grâce, arrêtez de vous prendre pour ce que vous n'êtes pas, surtout quand vous rajoutez : « Si maintenant ils changent d'avis, pas de problème, ils pourront engager un entraîneur africain ou camerounais. Il pourra profiter de tout le travail que j'ai accompli. » Non mais on croit rêver ! Parfois, il vaut mieux se taire qu'afficher ce que l'on croit être du caratère. Ça frise la grossièreté et inspire au minimum de la pitié. Vous êtes sollicité ailleurs ? Partez !
Aux dirigeants camerounais de profiter de cette éième fenêtre pour faire quelque chose de bien et qu'on commence vraiment à s'occuper de football. Normalement, comme il se doit.
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