La Ligue Professionnelle de football du Cameroun doit mériter son nom
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04 Février 2012
● L'image de l'ancêtre du football est embrouillée et compliquée. Le jeu était impétueux, chaotique et turbulent. L'adresse et la force y étaient déployées. Le football faisait partie des coutumes païennes. Il se rattachait aux rites de la fécondité. Le ballon, à cet égard, symbolisait le soleil. Il devait être conquis, pour qu'on s'assure une bonne récolte, laquelle dépendait tant du soleil. Extraits.
"Ledit ballon devait être joué autour d'un champ ou sur celui-ci, afin d'assurer prospérité aux cultures. Il s'agissait donc de défendre le ballon contre l'attaque de la partie adverse. De la conquête romaine jusqu'au XVIIe siècle, le jeu de football s'est développé, sous des formes primitives diverses, dans la « mère patrie » du football, la Grande-Bretagne. Sa popularité devait dépasser les interdictions, les édits et les sommations qui en prohibaient la pratique, puisqu'il fallait les renouveler sans cesse.
"... À partir du XVIIe et XVIIIe siècle, le crépuscule des jeux de balle au pied, partout en Europe, sauf en Angleterre, s'amorce. Le déclin des communautés rurales et traditionnelles met à mal les rites et les jeux de balle populaires. La soule, par exemple, comme le calcio, disparaît peu à peu du continent européen. Seule l'Angleterre échappe à ce désamour, sans doute influencée par la Renaissance italienne. Richard Malcaster, grand pédagogue anglais, directeur des universités de Merchant-Taylor et Saint-Paul, publia, en 1581, un traité sur l'éducation physique, Position, dans lequel il recommanda la pratique du football. Il écrivit que le football favorise la force et la santé. Il suggéra qu'on éliminât la violence et les brutalités, et qu'on limitât le nombre de joueurs. Il demanda aussi la présence d'un arbitre. Au XVIIIe siècle, une Angleterre sportive s'oppose à une France non sportive. Outre-Manche, on pratique le football, la lutte, l'escrime, la course et la boxe. Voltaire écrit, en 1727, dans ses Lettres anglaises : « Je vis des courses de jeunes gens, de jeunes filles et de chevaux sur les bords de la Tamise à Greenwich, et je me crus transporté aux Jeux olympiques. » Tandis qu'en Angleterre on codifiait de nombreux sports et que des pairs du royaume jouaient au football, la France se détournait des activités physiques1..."
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