● Au détour de son escale canadienne, j'ai retrouvé le citoyen lucide et engagé qu'a toujours été l'ancien Lion Indomptable. Il y a près de trente ans que je n'avais pas eu à discuter de vive voix avec celui dont je rejoignais les multiples appréhensions, constats et prévisions sur le football, le sport et la société dans son ensemble.
C'est ce footballeur émérite, un grand-frère qui me précéda à l'Union Sportive de Douala, qui répondit à une lettre dans laquelle je lui annonçais, en février 1987, mon départ du Cameroun pour plusieurs raisons, dont celles qu'il dénonçait et que je ne pouvais plus endurer. J'avais besoin de changer d'air et son conseil de m'en tenir à cette ligne de conduite fut d'un grand recours.
Mon hommage à J. A. Bell à l'Hôtel de Ville de Montréal © Cyrcom Media